La ville de Saint-Nazaire sollicite le label " ville d’art et d’histoire "Alors que la Normandie vient d’organiser son premier salon du polar le 9 février, la Médiathèque de Saint-Nazaire vous invite à mener l’enquête avec les « boîtes judiciaires » de Michel Amelin inspirées des grandes affaires criminelles du siècle.
Le public devient détective
Michel Amelin n’en est pas à son coup d’essai. Cet enseignant a publié une soixantaine de livres jeunesse et remporté le prix du roman policier au festival de Cognac pour Les Jardins du Casino. Le crime est son affaire et l’auteur de polar a été bercé la collection le Club des Masques avec ses couvertures truffées d’indices. Le concept des boîtes est né il y a dix ans suite à un concours amateur sur les 7 péchés capitaux. Dans son exposition « boîtes judiciaires », il met le spectateur à contribution en offrant des indices dans une boîte vitrée pour laisser le soin à chacun d’imaginer sa propre narration du crime.
Des affaires judiciaires entre réalité et fiction
Photographies, manuscrits, plumes, fioles, tissus, végétaux animaux…. Comme autant de théâtres du crime, d’étranges objets chinés dans les brocantes sont assemblés dans des boîtes en chêne numérotées, accompagnées d’un titre et d’une légende. A l’instar du Rapt du petit Eric Peugeot, la boîte 82, l’histoire d’un enfant de 4 ans enlevé par un gang sous les yeux de sa gouvernante. Photos originales de presse, billes, pendule, Peugeot 404 et pic vert. A vous de jouer les Hercule Poirot pour décrypter les indices sans l’aide des mots. Ou de comprendre les indices à la lumière de l’intitulé de l’affaire !
Un hommage au polar vintage à l’anglaise
« Un crime peut être une œuvre d’art et un détective un artiste » écrivait Agatha Christie dans Le couteau sur la nuque. Passionné par l’ambivalence de l’indice, il lie photographie et objet pour ouvrir une voie entre le mot et l’image, le dit et le non-dit, le secret et la résolution. Inspirées des cabinets de curiosité, les boîtes sont des compositions intrigantes qui séduisent et dérangent. Ses mini-installations porteuses de rêve dans l’esthétisme des compositions peuvent aussi heurter la sensibilité car certains indices sont peu ragoûtants ! La démarche artistique ludique et interactive de Michel Amelin fait revivre les plus grandes histoires criminelles du siècle. Comme Miss Marple, vous avez de l’intuition et une connaissance de la nature humaine ? Rendez-vous à la médiathèque Etienne Caux jusqu’au 29 février 2020. Comme le dit l’adage, le crime ne paie pas : c’est gratuit !
c) Michel Amelin
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