28 sports fixes et peut être quelques nouveautés à l’horizon 2024 pour les Jeux Olympiques : le breakdance, ce sport acrobatique spectaculaire aurait toute sa place aux J.O.
William Messi, super-héros au service du hip-hop
30 millions de B-boys et B-girls pratiquent dans le monde et la France tient la deuxième place derrière les Etats-Unis avec son million de fans et ses champions de battles. Pour William Messi, originaire de Caen et co-fondateur de l’organisation nationale du Hip-Hop (
ON2H), c’est une grande nouvelle. Depuis plusieurs années, ce trentenaire, lieutenant réserviste de gendarmerie et professeur en université, consacre sa vie à transmettre ses valeurs d’égalité et de justice lesquelles passent aussi par la pratique du breakdance qui lui a beaucoup appris : «
C’est un formidable exemple pour une jeunesse qui a soif de rêve. Redonner la parole à la base, c’est faire vivre la démocratie ». Respect.
Breakdance, les origines
Cette chorégraphie urbaine naît dans le Bronx où les communautés afro-américaines et latinos s’affrontaient dans les années 70. Elle émerge en France dans les années 84 avec l'émission de hip-hop présentée par Sidney, se démode puis revient en force en 2000. Entre Kung Fu et Capoeira, l’esprit de gang perdure dans « l’affrontement » en battle où chaque sportif fait partie d’un crew (équipe). Ca bombe le torse, ca clashe, ca checke et chaque crew se défie dans l’enchaînement acrobatique de figures imposées où l’attitude et l’énergie donnent l'identité de l’équipe. Préparation (petits pas) puis hip, un freeze, maintien d’une position quelques secondes), et hop, un spin (rotation sur une partie du corps) pour fuser en coupole et j’en passe-passe (mouvements des pieds au sol). Spectacle total.
Un espoir de ouf pour Paris 2024 !
La candidature en agace plus d’un mais ce serait un formidable message envoyé à la jeunesse. Les JO souhaitent rafraîchir leur image et s’adapter à de nouveaux sports qui fédèrent les jeunes. La GRS (1984), le slalom en canoe kayak (1992), le trampoline (2000) et même le BMX (2008) ont pu intégrer le cercle pas si fermé des JO ! Le verdict tombera en 2020 après la validation par le comité international olympique de la liste des sports additionnels parmi lesquels figurent aussi le surf, l’escalade et le skate-board pour Tokyo 2020. Une chose est sûre : Mounir et Lilou, vainqueurs du championnat du monde Red Bull BC One sont derrière Tony Estanguet, initiateur de la liste et président du Comité d’organisation des J
eux Olympiques Paris 2024.
Photo : Andrejj/ Creative Commons
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le SNT Crew, référence normande de breakdance organise de nombreux stages et initiations toute l’année.
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