Après 4 mois de travaux intenses, le chef Eric Guérin dévoile son nouvel univers en cuisine, en salle et au jardin et vous convie à une escapade gourmande dans les marais de la Brière.
Ile était une fois…
l’Ile de Fedrun, un décor onirique de Loire-Atlantique, entre brumes et roseaux. C’est dans le village de Saint-Joachim où il passait ses vacances que le chef étoilé Patrick Guérin reprend L’Auberge du Parc pour ouvrir La Mare aux oiseaux. C’était il y a vingt-cinq ans ! Le globe-trotter, qui tient plus de l’oiseau migrateur que sédentaire, est toujours revenu se poser entre terre et eau, sur la presqu’île survolée par les vols de grues cendrées et de passereaux. Aujourd’hui, La Mare aux oiseaux fait sa mue et le chef a bien décidé d’en faire son port d’attache.
Une cuisine ouverte sur un monde intérieur
Son écrin a été revu de fond en comble. La cuisine, pièce maîtresse, s’ouvre sur la salle principale et tient plus du lieu de vie que du laboratoire. On peut donc voir Eric Guérin et ses cuisiniers concocter leurs préparations sur un fond bleu et inox dans une cuisine dernier cri. Les clients peuvent ainsi ressentir la dynamique chaleureuse de la brigade. Sa cuisine est en osmose avec le terroir où il est ancré. Ce voyageur qui a connu les cuisines d’ailleurs, la douceur Birmane, les chaleurs de l’Afrique, nous convie à un voyage intérieur empreint de spiritualité tout en signant une cuisine de terroir. Sa partition est aujourd’hui à géométrie invariable entre ciel, terre et eau, composition triangulaire qui rassemble le voyage, les racines et la liaison qui transporte l’émotion gustative. Convoquer ses souvenirs d’ailleurs pour sublimer les produits du cru… Son épure créative est une démarche collaborative avec les producteurs locaux : au gré des pêches, des récoltes et des saisons, il invente tous les jours une carte respectueuse des hommes et de la nature.
Une salle feutrée baignée de bleu
La salle épouse au plus près la sensibilité du maître des lieux. Ses objets chinés autour du monde racontent un lointain exotique. Ses coups de cœur pour des artistes contemporains rafraîchissent les lieux : lampes en nid de tisserand de Céline Wright, toile géante de passereaux en équilibre d’Olivier Masmonteil ou tableaux colorés du plasticien guérandais Cédrix Crespel. Les nuances de vert et de bleu de la décoration se reflètent dans un plafond miroir qui marie végétal et minéral. Le lieu est cosy et la moquette soigne l’acoustique. Cave vitrée, création d’un espace bar, le lieu est inspirant et poétique : tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.
Jardin aromatique et multiculturel
Le jardin paysager est encore un prolongement des sens. Au gré de la promenade, apéritive ou digestive, vous pouvez voyager en Brière, en Afrique ou au Japon. Plantes aromatiques, fleurs, couleurs, odeurs accompagnent les promenades apéritives et digestives. Arrivé par les airs peu de temps avant l’ouverture, un olivier taillé aux allures de bonsaï, tout droit venu des plaines andalouses, force l’admiration. Savamment taillé depuis des lustres, cet olivier-table de 600 ans est la cerise sur le gâteau !
Photo : © La Mare aux oiseaux
La solution logement dans la ville de Saint-Nazaire
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