Dans la Manche, Saint-James troque pulls et marinières pour se lancer dans la production de 20 000 masques de protection contre le Coronavirus Covid 19.
Une chaîne de solidarité
L’entreprise labellisée « Entreprise du patrimoine vivant » est installée à Saint-James, à deux pas du Mont Saint-Michel. Avec un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros et 300 salariés, l’épidémie est un coup dur pour le fleuron normand et pour toute la filière textile. Les tricots Saint-James ont décidé de rouvrir leur usine fermée depuis les mesures de confinement. Elle reçoit le soutien d’entreprises normandes, comme la coopérative laitière Isigny Sainte Mère (Calvados) ou le Groupe Pierre Le Goff (Eure) qui ont livré du matériel de protection afin que les volontaires puissent travailler en toute sécurité : gants, masques papier et gels hydro alcooliques ont été mis à disposition des employés et la solidarité a joué à 100 %.
Des masques en coton anti-projection
« Nous transformons notre activité pour confectionner et offrir ces masques protecteurs de l'environnement humain et matériel à destination des établissements de santé et en priorité des centres hospitaliers », explique Luc Lesénécal, président de l'entreprise. Dès le 24 mars, une vingtaine de salariés spécialement formés pour l’exercice produisent des masques 100 % coton, lavables à 60° et réutilisables. Le masque anti-projection en coton est composé de deux couches de tissu et d’une couche de molleton. L’objectif est de faciliter le maintien de l’activité des établissements de santé en permettant la réorientation des masques les plus protecteurs (FFP2) vers les soignants.
Redonner du souffle aux centres hospitaliers
Soumis à l’agrément de la Direction générale de l’armement, les masques sont performants en filtration et perméabilité à l’air. 200 masques ont d’ores et déjà été livrés à l’usine Aptar Stelmi de Grandville, fabricante de bouchons pharmaceutiques. Ils permettront d’équiper les salariés de l’usine et de libérer 3400 masques FFP2 à destination du Groupe hospitalier Mont Saint-Michel. Un agrément « qui nous ouvre les portes de commandes d’État », se réjouit Luc Lesenecal qui a offert ses 3 000 premiers masques produits sur son site au centre hospitalier du Mont-Saint-Michel. Avec une demande de 50 000 masques, Saint-James pense déjà à ouvrir une deuxième ligne de production pour répondre aux besoins. Cette entreprise d’utilité publique n’est pas destinée à faire du profit. Il s’agit de répondre à une urgence sanitaire en faisant jouer intelligemment la solidarité entre les acteurs industriels de la région.
La solution logement à Caen (100 km de Saint-James)
SMARTAPPART met à disposition des appartements meublés tout confort et organise les règles les plus strictes pour répondre à l’urgence sanitaire contre le Coronavirus. Situées dans le centre-ville de Caen, ses résidences hôtelières sont soumises à une nouvelle règlementation : les appartements sont nettoyés et laissés vacants 48 heures entre chaque occupant. Réservation et paiement en ligne permettent l’accès 24 /24h et 7/7 j grâce à un code envoyé par mail.
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